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Le numérique chez les anciens égyptiens

Les anciens Égyptiens avaient un système de numération distinctif, basé sur un système décimal (base 10), mais utilisant des symboles spécifiques pour représenter différentes valeurs. Voici comment ils comptaient et représentaient les nombres :

Symboles Numériques

Les anciens Égyptiens utilisaient des hiéroglyphes pour représenter les chiffres. Chaque symbole correspondait à une puissance de dix. Voici les principaux symboles :

  • Unité (1) : Une barre verticale (|).
  • Dizaine (10) : Une anse de corde (∩).
  • Centaine (100) : Une spirale (𝓁).
  • Millier (1 000) : Un lotus (𓂋).
  • Dix mille (10 000) : Un doigt levé (𓂜).
  • Cent mille (100 000) : Un têtard (𓆜).
  • Un million (1 000 000) : Un homme agenouillé levant les bras (𓁨).

Construction des Nombres

Les nombres étaient écrits en combinant ces symboles, en les répétant autant de fois que nécessaire pour représenter chaque valeur. Par exemple :

  • Le nombre 3 serait représenté par trois barres verticales (|||).
  • Le nombre 40 serait représenté par quatre anses de corde (∩∩∩∩).
  • Le nombre 123 serait représenté par une spirale (100), deux anses de corde (20) et trois barres verticales (3), soit (𝓁∩∩|||).
  • Le nombre 2 345 serait représenté par deux lotus (2 000), trois spirales (300), quatre anses de corde (40) et cinq barres verticales (5), soit (𓂋𓂋𝓁𝓁𝓁∩∩∩∩|||).

Système de Numération

Leur système était additif, c’est-à-dire que les valeurs des symboles s’ajoutaient pour donner le total. Il n’y avait pas de zéro ni de place spécifique pour les chiffres comme dans le système positionnel moderne (par exemple, le système décimal utilisé aujourd’hui).

Utilisation

Les anciens Égyptiens utilisaient ce système pour divers aspects de la vie quotidienne, y compris la comptabilité, l’architecture, l’agriculture, et les transactions commerciales. Les inscriptions sur les monuments, les papyrus administratifs, et les textes mathématiques, comme le Papyrus Rhind, fournissent des preuves de leur utilisation sophistiquée des mathématiques et de la numérotation.

Exemples Pratiques

  • Le Papyrus Rhind : Un des textes mathématiques égyptiens les plus célèbres, contenant des problèmes arithmétiques et géométriques, ainsi que des fractions.
  • L’architecture : Les anciens Égyptiens utilisaient leur système de numération pour planifier et construire des structures complexes comme les pyramides.

Conclusion

Le système de numération des anciens Égyptiens était simple mais efficace pour leurs besoins. Bien qu’il diffère considérablement du système moderne, il montre une compréhension avancée des mathématiques et une capacité à gérer des calculs complexes.